ARTICLES

Les articles de presse et articles scientifiques d'Alfred Tomatis ou sur la méthode Tomatis

Etude faite en maternité

Voici un article, trouvé sur le blog Centre Audio Vocal, très intéressant de famille Chrétienne n°640 :

Pour accoucher "sans douleur" Mozart et du Grégorien


Hommage du célèbre psychiatre et psychanalyste Norman Doidge à Alfred Tomatis

https://www.tomatis.com/fr/lhommage-de-norman-doidge-alfred-tomatis


https://bessonofswitzerland.es/index.php/documentations : 

Dépistage de l'enfant dyslexique

S'il est vrai que l'âge pré-scolaire est l'âge d'or durant lequel l'enfant apprête à dialoguer avec son environnement, il n'en est pas moins vrai que cette rencontre s'effectue parfois très difficilement et même, dans certaines circonstances, ne se réalise pas du tout. Et c'est alors qu'apparaissent les drames que vous connaissez concernant l'insertion de l'enfant dans la vie scolaire. Tous les troubles d'adaptation vont se manifester, en particulier ceux qu'il est habituel d'appréhender aujourd'hui sous le nom de Dyslexie.

Association Française d'Audio Psycho-Phonologie congrès de bordeaux 22 novembre 1981

Où est passé mon corps? ou le hiatus idéologique-ontologique

( à propos des théories sur le langage et sur l'apprentissage )

Le phonème, sa projection psycho-sensorielle

Le phonème est un produit de l'acte parlé. Or, cet acte parlé est un acte moteur. Il répond à l'exécution d'un déterminisme qui a fait éclore dans les mécanismes complexes de l'élaboration du geste articulatoire tout un ensemble d'impulsions volontaires qui vont jusqu'à réaliser à la perfection ce qu'une représentation motrice a évoqué. 

Bulletin de L'ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 1960 

  • Dès 1947, frappé par le parallélisme permanent qui existe entre l'examen audiométrique d'un sujet et la courbe d'enveloppe de l'analyse spectrale de sa voix, j'entrepris d'étudier les réactions et les contre-réactions de l'audition sur l'émission vocale. J'utilisai alors deux, montages électroniques : L'un permettant de visualiser la décomposition harmonique des sons émis ; L'autre donnant la possibilité de modifier à loisir l'audition du sujet soumis à l'expérimentation. Le sujet parlait devant deux microphones M1 et M2. Vous pouvez le télécharger ci-dessous :

Les Aspects médico-psycho-pédagogiques de l'Audio-Psycho-Phonologie

C'est tout un monde que je suis amené à explorer en votre compagnie. Plus encore, ce sont deux univers que je dois expliciter dans leurs imbrications respectives.

Beaucoup d'entre vous, je présume, abordent pour la première fois cette entité dénommée audio-psycho-phonologie. Une introduction semble donc nécessaire. Elle sera courte (forcément dense) mais elle permettra de distribuer les quelques rudiments d'information indispensables ' la compréhension des conférences et des travaux qui vont suivre, sans lasser pour autant (du moins je le suppose) celui qui est déjà largement initié à notre discipline.

Considerations sur le test d'écoute

Dans son ouvrage "Éducation et Dyslexie", le Professeur Tomatis a présenté le test l'écoute comme étant le test le plus important du bilan audio-psycho-phonologique et comme devant déterminer les possibilités d'écoute du sujet : auto-écoute et écoute de l'autre. Au cours des pages qu'il lui a consacrées dans le chapitre intitulé "Bilan Audio-Psycho- Phonologique", il a défini les différentes épreuves qui composent ce test. Nous allons donc seulement rappeler rapidement en quoi elles consistent et comment elles s'effectuent. Pour de plus amples détails, nous vous renvoyons à l'ouvrage du Professeur Tomatis : « Education et Dyslexie » - Editions E S F - Collection" Sciences de l'Education".

La surdité

Cette définition revet mille formes, pour peu qu'on tente de la manipuler. Il est tant de manières de ne pas entendre. Le polymorphisme sous-jacent à toute entité clinique est ici saisissant et, selon que nous serons enclin à jouer à l'ANATOMISTE, au PHYSIOLOGISTE, ou au PSYCHOLOGUE, nous verrons surgir des schémas descriptifs logiques totalement différents entre eux et cependant non contradictoires.

C'est ce cheminement par paliers successifs que nous nous proposons d'effectuer. Nous verrons émerger, au terme de chacun d'eux, les traitements inhérents à l'attitude clinique que nous aurons préalablement adoptée. Ils apparaîtront comme les conséquences d'une vision anatomo-pathologique ou physio-pathologique.

Bulletin de L'ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE 1957

A.Tomatis a signalé, en 1954, un fait du plus haut intérêt : si un sujet émet une voyelle devant un microphone, dont la tension passe dans un filtre qui en supprime une certaine bande de fréquences avant d'être retournée à des écouteurs placés sur les oreilles du sujet, la bande considérée se trouve également supprimée de la voix du sujet. Selon le même processus, et, toujours d'après le même auteur, la voix d'un, sujet atteint de scotome auditif est amputée des harmoniques qui seraient contenus dans l'îlot tonal supprimé. Tomatis a concrétisé ces faits dans la formule : « La voix ne contient que les harmoniques que l'oreille est susceptible d'entendre. » 

Apport de la cure par Oreille électronique et des principes de l'audio-psycho-phonologie à la thérapeutique dans un service de neuro-psychiatrie militaire

Reprenant les conceptions originales de A..A.Tomatis au sujet du fonctionnement de l'oreille et s'appuyant sur les principes et les techniques utilisées à l'aide de l'Oreille Electronique, l'auteur a rééduqué 45 patients avec des effets thérapeutiques constants et très significatifs, 84% de bons résultats portant sur des cas psychologiques très divers.

Cet abord, outre son aspect thérapeutique, ouvre des perspectives de recherches incontestables, vers une personnalisation de la sémiologie psychiatrique, une objectivation de celle-ci. Au plan théorique, il a le mérite de poser le problème du langage et de la parole, du passage de l'organo-fonctionnel et du sensoriel au langage et à la pensée.

Bulletin A.-P.-P. Inter Centres Décembre 1976

Le problème de la formation en APP se pose de façon de plus en plus aigüe du fait que, d'une part, le nombre de Centres augmente d'une façon très sensible et que, d'autre part, une demande importante est faite au niveau de la spécialisation des étudiants en médecine, psychologie, pédagogie, orthophonie, kinésithérapie...

Le Comité de direction de l'Association Internationale a donc été amené à mettre en place des structures susceptibles de satisfaire ces demandes. Plusieurs solutions ont été retenues au sujet de la didactique, de la formation de base, des stages et des cours de recyclage.

Congres de Bordeaux 22 Novembre 1981

La Phonosensibilité et les tests d'écoute. 

Filtrage de la voix maternelle - Réalisation de l'accouchement sonique

Le filtrage de la voix maternelle et la réalisation de l'accouchement sonique en une ou plusieurs bandes, constituent un pur travail de laboratoire. Celui-ci il lieu lorsque l'enregistrement de la voix de la mère a été effectué (voir notice correspondante). A partir de cette première bande de VMNF (Voix de la Mère non Filtrée) que l'on appelle aussi la "Matrice", seront réalisées toutes les autres bandes.

La première partie du travail consiste à filtrer la voix maternelle de telle sorte qu'en phase terminale on obtienne une information sonore correspondant à celle perçue pendant la vie· intra-utérine.

La deuxième partie concerne la mise au point de ce que l'on appelle un "Accouchement Sonique" (AS). Celui-ci réalisé en une ou plusieurs bandes permet au sujet de revivre acoustiquement les changements d'impédances qui marquent le passage de l'audition foetale (liquidienne) à l'audition post-natale (aérienne). Dans l'un et l'autre cas, il s'agit d'un travail délicat, précis, exigeant une parfaite maîtrise auditive et une longue pratique à l'égard des appareils utilisés.

Les tests d'écoute - L'oreille électronique - L'utilisation de la méthode dans les écoles

Un premier signe de fermeture

Comme tous les médecins spécialisés dans les troubles de l'appareil auditif ORL - on les appelle des oto-rhino-laryngologistes -, j'ai passé mes premières années d'activité à analyser des centaines de tests d'audition, à mesurer les courbes des graves, celles des aigus, etc. A la simple vue des audiogrammes de mes patients, ceux-ci me revenaient en mémoire avec leurs cortèges de maux divers.

J'étais capable entre autres d'établir un lien entre ce simple croquis et la nature de leur voix. J'ai compris qu'un test de cette nature dépassait une simple mesure d'audition et donnait sur tout le sujet des indications d'ordre plus général dont nous ne commençons qu'à mesurer les effets. Comme des enfants ont une bonne vue, mais sont incapables de lire, d'autres disposent apparemment d'une bonne audition, mais ont une élocution mal assurée ou imprécise. Ce contact m'a conduit à m'interroger sur les liens existant entre la phonation et l'audition. Entre ces deux dimensions, des distorsions existent, et je me suis acharné à les comprendre.

Les deux portes

L'oreille décide d'utiliser ses possibilités de deux manières. Dans la simple audition, les sons chatouillent le tympan, mais l'enfant peut leur être indifférent et laisser fermée une deuxième porte d'accès qui dépend de l'oreille interne et ne s'ouvre qu'avec le désir d'écouter, vecteur de la communication. Dans cette acceptation, un tel désir se distingue de son interprétation courante dans laquelle on ne voit souvent qu'un désir vaguement cantonné à de simples paramètres sexuels. Mais le plus grand plaisir n'est-il pas celui de communiquer ? un pénis, finalement, ne va pas très loin, alors qu'un mot pénètre jusqu'au fond de l'âme. Le « phallus » dont on nous rebat les oreilles signifie étymologiquement « la parole qui grimpe ». La verticalité, l'image phallique de l'homme, c'est cela. Dans l'écoute (que nous distinguons de la simple audition), l'enfant mobilise tout son être au profit du discours de l'autre. Les courbes auditives classiques analysent les réactions aux fréquences et aux intensités, mais elles ne nous disent rien de ce mouvement profond. Elles peuvent déceler une lésion organique, mais restent muettes sur la fonction elle-même. L'enfant accepte-t-il le dialogue ? est-il en mesure de parler ou d'intégrer correctement le langage ? s'entend-il quand il parle ? Voilà les questions auxquelles nous nous efforçons de répondre. Pour déceler les troubles fonctionnels, nous affinons les analyses, à la recherche de la moindre érasure que nous cherchons toujours à relier au psychisme. L'oreille n'est pas un organe de plus. Elle ouvre sa réalité physiologique à une dimension psychologique, puisqu'elle est la porte d'entrée du langage. Pendant de longues années, et sous les effets de la linguistique structurale, les spécialistes ont fait l'impasse sur les liens du psychisme et de la langue. Or, la langue est de bout en bout greffée par l'homme et inondée de significations. L'audiologie, la phonologie et la sémantique forment une boucle. Au cœur du circuit, un organe intègre les sons, permet de les reproduire et de les contrôler : l'oreille, véritable clef du système.Le son, identifié par l'oreille, intégré par le système nerveux est emmagasiné dans le corps, telle une graine plantée dans la terre. Il y trouve une sorte de résonance. Celle-ci fonctionne comme une véritable mémoire qui permet, quand elle est à nouveau sollicitée, de reconnaître un mot, un bruit... etc.

Chaque fréquence liée à un organe, une vertèbre, un membre... nous donne une indication sur l'état physique et psychique de l'enfant. Une distorsion de l'écoute a ses répercussions neurologiques et un test d'écoute bien affiné peut nous indiquer non seulement la capacité d'un enfant à intégrer le langage, mais également l'état de son estomac ! La technique qui évolue nous permet aujourd'hui d'aller plus loin en sortant la photographie de la voix. L'analyse du spectre des fréquences reproduites indique la capacité de l'écoute et donne de précieuses informations sur la manière qu'a un enfant de contrôler son discours.

Les quatre épreuves

Le test d'écoute se compose de quatre épreuves.

Dans la première, nous « balayons » la courbe tonale de l'enfant en déterminant ses capacités d'écoute au niveau de seuil déterminé d'intensité établi selon l'échelle habituelle des sons allant de 125 à 8 000 hz. Le tracé de cette courbe (pour l'écoute aérienne et osseuse) suit, dans le meilleur des cas, une pente ascendante jusqu'à 2 000 ou 3 000 hz, puis chute progressivement. Son tracé en dents de scie traduit des ruptures dans l'écoute. La deuxième épreuve concerne la sélectivité des sons dans la région d'intensité dynamique du langage (40 à 50 db). Cette expérience est particulièrement importante car elle permet de savoir comment un enfant adapte ses possibilités auditives au monde sonore environnant et « signe » son désir d'écoute. La courbe doit couvrir parfaitement l'ensemble du spectre sonore attribué à l'oreille (entre 125 et 8 000 hz) et être particulièrement ouverte à la réception des aigus. C'est là que nous décelons les troubles les plus profonds en découvrant que certaines bandes passantes représentent de véritables no man's land' supprimant toute analyse du son sur certaines zones.

L'épreuve suivante consiste à déterminer le pouvoir de localisation de l'oreille dans le temps et dans l'espace.

Enfin nous établissons le pouvoir de latéralisation auditive de l'enfant lors de l'écoute du bruit, du langage et de son propre discours (recherche de l'oreille dominante).

L'enfant sous oreille

Une fois le test d'écoute établi, nous envoyons alors à l'enfant (grâce à un appareil nommé « oreille électronique »), des sons qui, comme des haltères, vont faire travailler les muscles de l'oreille moyenne pour dégager le désir d'écouter.

L'enfant est plongé dans les conditions idéales de l'écoute, celles que tout homme et toute femme a connu pendant quelques mois de sa vie : in utero. Le fœtus dès le quatrième mois a ouvert en profondeur son oreille dans le ventre de sa mère. Il y a connu des conditions d'écoute idéale dont nous gardons la profonde nostalgie toute notre vie. Les bandes magnétiques écoutées sous Oreille Electronique sont composées d'enregistrement de la voix maternelle. Nous les avons filtrées de manière à ce qu'elles ne laissent passer que les fréquences effectivement entendues à ce premier stade de la vie, essentiellement les aigus.Quand la mère est absente, nous remplaçons sa voix par de la musique classique (notamment Mozart), traitée dans les mêmes conditions. En retrouvant cette écoute idéale, l'enfant - au bout de quelques séances - manifeste un profond désir de communiquer. Le traitement consiste à lui faire retrouver des bases solides lui permettant de rattraper son âge réel. Progressivement, les filtres disparaissent et l'enfant se retrouve dans des conditions normales d'écoute. C'est un moment très important du traitement, aux effets souvent aussi surprenants que ceux de l'accouchement. L'enfant découvre l'audition et l'écoute « normale », poussé par une joie de vivre et un désir décuplé de communication qui, si tout va bien, réduit à néant ses anciennes distorsions et ses anciens blocages. Peu à peu, il prend possession de l'oreille correspondant à son âge, mais ses mécanismes d'apprentissage repartent à zéro. Comme un orchestre qui s'adjoint un autre instrument, il rajoute à son univers une dimension fondamentale, mais doit tout réinterpréter en fonction de sa nouvelle « formation ».

Les dyslexiques sont alors invités à lire à haute voix, toujours sous Oreille Electronique, le plus fort possible, le corps bien vertical et la main droite placée devant la bouche. Au départ, c'est dur ! Comme pour les jeunes pianistes peinant sur les premières notes d'une pièce de Chopin. Nous les laissons ânonner tout ce qu'ils savent, même s'ils ne comprennent pas ce qu'ils lisent. Leur oreille se réveille, réentend correctement les sons et se les approprie. Progressivement, les mots s'associent en tandem, puis en groupes plus vastes, la lecture prend son rythme, et permet à l'enfant d'accéder à la signification du texte. La voix s'ouvre au tempo de la lecture. Elle se met en harmonie avec des trains d'onde sémantiques qui favorisent l'éveil du cerveau. Cette lecture à haute (très haute !) voix, nous la conseillons également pour aider l'enfant à maîtriser son orthographe. Le texte « écrit » de cette manière est beaucoup plus communiquant, les arguments, les idées coulent mieux et les fautes d'orthographe s'atténuent.

Le traitement dure de quatre à six mois environ. Nous proposons deux ou trois séries de séances d'une durée chacune de quinze jours où l'enfant est placé quotidiennement (pendant deux heures) sous oreille électronique. Quatre-vingt dix séances de 30 minutes (cent vingt au maximum) suffisent et les résultats sont d'autant plus spectaculaires que l'enfant se soumet intensivement à ce training. Cette éducation de l'oreille pose, nous le savons, de nombreux problèmes aux parents, obligés d'accompagner leurs enfants à nos centres, souvent éloignés de l'école. Aux Etats-Unis et au Canada, des expériences en cours prouvent que la meilleure solution est d'intégrer les appareils au système scolaire. Les enfants gagnent du temps et ce traitement retrouve sa véritable vocation d'éveil pédagogique.

Une expérience Nord-Américaine

En 1978, notre congrès international se tenait à Toronto, au Canada. Les représentants d'un important laboratoire médical nord-américain (MDS) nous avaient proposé de mettre en place nos techniques d'aide aux enfants en difficulté d'apprentissage, sur une grande échelle, de manière à réaliser des statistiques extrêmement précises. L'important budget dont ils disposaient leur en donnait effectivement les moyens.

Après avoir visité nos établissements européens, la société MDS a ouvert un premier centre à Toronto, capable de traiter 850 enfants sous oreille électronique et suivant le training classique que nous avons évoqué précédemment. Les enfants ont été soumis à des dizaines de tests avant, pendant et après l'expérience, pour mesurer les progrès réalisés ou non. C'était la première fois qu'une telle étude était entreprise. Le questionnaire auquel les enseignants et les parents furent également soumis avait l'ambition de mesurer les progrès réalisés dans tous les domaines de la communication et du comportement. Il portait sur la « qualité de la structure de la phrase », « la lecture », « la richesse du vocabulaire », « l'intérêt pour l'écriture », « la mémoire », « la concentration » ... autant de paramètres que les enquêteurs MDS estimaient pouvoir mesurer. À la question générale portant sur les progrès réalisés par l'enfant, il y eut 97 % de réponses positives. Ils se seraient contentés de 35%.

Dans le détail, les résultats sont encore plus spectaculaires. La concentration, la maturité, la mémoire, la qualité du vocabulaire ou de la structure de la phrase, la lecture et la communication en général (autant de domaines spécifiques d'amélioration scrupuleusement répertoriés) ont progressé de plus de 75%, avec des pointes dépassant parfois les 90% (pour la concentration notamment).Les américains adorent les statistiques et ne se contentent jamais d'une seule expérience. L'équipe de MDS, l'année suivante a déclenché trois autres recherches. La première a été mise en place par le célèbre pédiatre Barbara Wilson, chef du service de neuropsychologie au North Shore University Hospital de New York. La seconde a été conduite par le Docteur Byron Rourke, chef du département de neuropsychologie de l'hôpital de Windsor (Canada) et une troisième par le Docteur Tim Gilmor du Centre de Toronto. Cette fois-ci la « méthode Tomatis » était mise en compétition avec ce que les Etats-Unis et le Canada avaient de mieux en matière d'aides aux enfants en difficulté. Là encore, les résultats furent largement positifs et, dans tous les cas, meilleurs que ceux obtenus par la 
« concurrence » avec en plus, un immense avantage : l'oreille électronique rend caduque les multiples entretiens avec les psychologues et permet de traiter des dizaines de dyslexiques à la fois. Elle est donc beaucoup plus « rentable ». Parallèlement à ces expériences, le Centre de Toronto développe depuis quelques années des programmes spéciaux, les « listening training program » pour des enfants présentant des difficultés d'apprentissage.

Depuis 1982, des écoles en Ontario, au Québec, au Manitoba et au Saskatchewan appliquent ce programme avec des résultats qui semblent satisfaisants, puisque les Conseils scolaires votent chaque année le renouvellement de l'expérience.

Alfred Tomatis - les Test D'écoute - Médecines Nouvelles, 49, 1989, cité dans 'Tomatis informations', 24, Octobre 1989.

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